Économie,Culture et Société

1)L'économie
L'économie sud-africaine est la plus puissante du continent africain. Depuis 1994, l'Afrique du Sud a opté pour un libéralisme économique tempéré par une forte implication de l'État afin de réguler l'économie, de modifier la répartition inégalitaire des richesses et d'assurer une meilleure protection des catégories sociales historiquement et économiquement les plus défavorisés. Depuis 1994, le pays a affiché une croissance régulière de 5 % en moyenne. En dépit d'un certain nombre de difficultés structurelles ou conjoncturelles, l'Afrique du Sud reste la première économie du continent africain représentant un quart du produit intérieur brut (PIB) de celui-ci, l'un des premiers producteurs mondiaux d'or et de platine et dispose de sociétés et d'entreprises nationales extrêmement prospères et compétitives sur les marchés internationaux

Économie de l'Afrique du Sud
PIB287,2 milliards de dollars US valeur nominal(2009)
PIB par habitant5 685 dollars US valeur nominal par habitant (2009)
Taux de croissance4,9 % (2006)
Taux de croissance de la production industrielle6,2 % (2007)
Part dans les importations mondiales0,62 % (2006)
Part dans les exportations mondiales0,48 % (2006)
Dépenses militaires1,3 % du PIB (2008)
Exportations d'armes39 millions de dollars (2005)
Dépenses d'éducation5,4 % du PIB (2006)
Consommation électrique4 884 Kwh par habitant (2004)
Émissions de CO29,19 tonnes par habitant (2004)

Classement des principales puissances économiques en Afrique 



Pour 2007, la Banque mondiale donne l'Afrique du Sud première puissance économique africaine  :
ÉtatPIB (PPA)
Afrique du Sud Afrique du Sud492,6 milliards de dollars US (2009)
Égypte Égypte442,6 milliards de dollars US (2009)
Nigeria Nigeria315,4 milliards de dollars US (2008)
Algérie Algérie233,0 milliards de dollars US (2008)
Source : Fond Monétaire International


2)Culture

La culture sud africaine

L’Afrique du Sud a une culture aussi riche et diversifiée que ses paysages et sa population.
Elle n’est pas appelle la nation arc en ciel pour rien.
Pas de moins de 11 langues sont officielles et toutes reconnues dans la constitution sud africaine. Ce qui en fait le pays ayant le plus grand nombre de langues.
Cela est d’ailleurs répertorie dans le livre des records.
Tout comme les langues, les ethnies sont aussi diversifiées. le pays compte environ 80% de noirs. Sur les 20% restant de la population, on y dénombre les blancs, les metis, des indiens et des chinois.
Les arts, la danse et le cinéma sont une partie importante de la vie locale. Ils rythmes la vie et explique l’histoire mouvementée du pays.
Le pays étant le plus développé du continent, les médias sud africains reflètes l’évolution du pays.
La radio est le premier média. Mais la télévision et la presse écrite reste un support important et évolue aussi.


Fêtes et jours fériés
DateNom françaisNom local
1er janvierJour de l'AnNew Year's Day
21 marsFête des droits de l'hommeHuman Rights Day
Vendredi SaintGood Friday
Lundi de PâquesEaster Monday
27 avriljour de la Liberté (fête nationale)Freedom Day/Vryheid dag
1er maiFête du TravailLabour Day
16 juinFête de la jeunesseYouth Day
9 aoûtFête nationale des femmesNational Women's Day
24 septembreFête du patrimoineHeritage Day
4 octobreFête nationale
16 décembreFête de la réconciliation
(ancien jour du vœu)
Reconciliation Day
(Day of the Vow / Geloftedag / Dingaansdag)
25 décembreNoëlChristmas Day
26 décembre(Fête de Bienveillance)Day of Goodwill






3)société
A-Démographie
La population sud-africaine compterait près de 50 millions d'habitants en 2010. Elle est inégalement répartie : la plupart des habitants réside à l'est du pays. Le Gauteng est la région la plus peuplée suivie par le KwaZulu-Natal. L'aridité explique en partie les faibles densités du nord-ouest.
L'enquête communautaire de 2007 permet d'établir la répartition raciale du pays : 79 % des Sud-Africains sont noirs, 9,5 % blancs, 8,9 % coloureds (métis) et 2,6 % d'indiens
La population noire se répartit en différentes ethnies dont les plus importantes sont les Zoulous et les Xhosas. Concentrée à l'est du pays, elle est cependant minoritaire dans les deux provinces du Cap-Occidental et du Cap-Nord.
Selon un rapport de la SAIRR (institut sud-africain des relations raciales), environ 900 000 blancs, soit 1/5 de la population, ont quitté le pays depuis 1994. Ces départs massifs, surtout de jeunes sud-africains diplômés, ont été dénoncé par l'opposition qui a violemment attaqué l'ANC sur ces trop nombreux départs.

Cependant, depuis on constate un nouveau phénomène, la « révolution du retour au foyer ». Ainsi, alors que les coupures de courant, le taux de criminalité élevé et les incertitudes politiques décourageaient les Sud-Africains blancs, qui émigraient précipitamment Les exilés, dans leurs nouveaux pays, ont connus pour certains des problèmes financiers lors de la crise mondiale qui les ont poussés à revenir, malgré la peur de la criminalité et de la discrimination positive, en Afrique du Sud. Bien qu'il n'y ait pas de statistiques officielles, Charles Luyckx, le directeur exécutif d’Elliott International qui détient près de 30 % des parts de marché du déménagement affirme alors que l’on comptait quatre départs pour un retour en 2008, le ratio se rapproche en 2009 d’un pour un.
Parmi la population blanche du pays, la plus ancienne, les Afrikaners (ou Boers), les descendants des colons néerlandais, représentent une proportion de 60 % des Blancs, les autres étant surtout d'origine britannique, mais aussi portugaise etallemande. Il y a également une partie non négligeable de descendants de Huguenots français (voir aussi l'article Huguenots d'Afrique du Sud) qui s'installèrent ici durant les guerres de religion en France (ces derniers font cependant partie de la communauté Afrikaner, on estime d'ailleurs que 25 % des noms de familles Afrikaners sont d'origine française).
En 2001, la balance migratoire était de - 1,73 ‰.
B-Santé
Le pays est confronté à l'augmentation de la séropositivité au VIH : à partir des tests anténataux, il a été déduit que 19 % des 15-49 ans sont séropositifs. La prévalence globale de cette séropositivité est estimée à 11 %. Cependant les estimations de population pour 2007 se fondant sur cette prévalence (44 millions) ne concordent pas avec les tout derniers recensements organisés par les services gouvernementaux sud-africains (50 Millions).
Espérance de vie des hommes : 53,5 ans
Espérance de vie des femmes : 57,2 ans
Taux de croissance annuel de la pop. : 1,07 % Selon les chiffres des statistiques Sud-Africaines
Taux de natalité : 23,8 ‰ (en 2009)
Taux de mortalité : 16,77 ‰ (en 2001) et 11 ‰ en 2002
Taux de mortalité infantile : 45,70 ‰ (en 2009)
Taux de fécondité : 2,38 enfants/femme (en 2009)




C-Pauvreté,chomage et mouvements migratoires


Selon l'indicateur du développement humain  du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l'Afrique du Sud a reculé de 35 places dans leur classement entre 1990 et 2005, constatant l'appauvrissement général de la population. Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil d'extrême pauvreté a doublé en dix ans, passant de 1,9 à 4,2 millions, soit 8,8 % de la population. Près de 40 % des villes en Afrique du Sud sont composées de townships et cette différence entre les riches et les pauvres est très visible ainsi que très présente, elle crée à l'origine beaucoup de tension entre les deux classes sociales. Plus de 43 % de la population vit avec moins de 3 000 rands (260 euros) par an. Le chômage a un taux officiel de 23,2 % selon l'OIT, mais les syndicats l'estiment proche de 40 %.
En 2006, le pays détient la 121e place au classement mondial. Cette régression serait principalement due à la mise en place récente d'études fiables et plus représentatives (comprenant les données relatives aux anciens bantoustans), mais serait surtout due aux ravages causés par la pandémie du SIDA. Une partie de la minorité blanche rendue mal à l'aise notamment par la hausse de la criminalité (541 fermiers blancs ont été massacrés entre 1998 et 2001), par la discrimination positive, par la pandémie du Sida, et par les évènements survenus au Zimbabwe à l'encontre des fermiers blancs, émigre massivement en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Ainsi, près d'un million de sud-africains blancs auraient quitté le pays depuis 1994.
De nombreux Africains immigrent en Afrique du Sud pour gagner plus d'argent que dans leurs pays d'origine, mais le sida et la criminalité en font partir certains au bout de quelques années.
En mai 2008, Johannesburg et d'autres villes du pays connaissent de violentes émeutes anti immigrés qui font environ 50 morts, 25 000 sans-abris et provoquent l'exode de plusieurs milliers d'immigrés clandestins.