Désignation du pays organisateur
Après l'échec de l'Afrique du Sud contre l'Allemagne d'une unique voix en 2006, la FIFA a décidé d'attribuer l'organisation de la compétition à un pays du continent africain. Après le retrait de la Libye et de la Tunisie, le comité exécutif de la FIFA se réunit le 15 mai 2004 à Zurich enSuisse et choisit l'Afrique du Sud par 14 voix contre 10 voix pour le Maroc et 0 voix pour l'Égypte. Le 7 juillet 2006 en Allemagne, le logo de la future compétition est dévoilé, représentant un joueur stylisé réalisant une bicyclette avec en arrière-plan une représentation du continentafricain.
Mascotte
La mascotte officielle de la Coupe du monde 2010 est Zakumi (né le 16 juin 1994 Zakumi's game is Fair-Play » (Le jeu de Zakumi est fair-play). Zakumi, dévoilé à la presse le 22 septembre 2008, est aperçu dans des spots de publicités lors de la Coupe des Confédérations 2009, et bien entendu tout au long de la Coupe du monde. ), un léopard avec des cheveux verts. Son nom vient de « ZA », code international ISO 3166-1 pour l'Afrique du Sud, et « kumi », un mot qui signifie « dix » dans diverses langues africaines. L'anniversaire de Zakumi coïncide avec la Journée de la jeunesse (Youth Day) en Afrique du Sud, commémorant les émeutes de Soweto. Mais 1994 est aussi l'année des premières élections non-racistes en Afrique du Sud. Le principal slogan de la mascotte Zakumi est : «
Musique officielle
Le titre officiel de la Coupe du monde 2010 est Waka Waka (This Time for Africa) interprété par la chanteuse Shakira et le groupe sud-africainFreshlyground. Ils ont chanté ce titre le 10 juin 2010 lors du concert d'ouverture du mondial dans le stade d'Orlando à Soweto, et l'ont interprété de nouveau durant la cérémonie de clôture qui s'est déroulée le 11 juillet 2010 dans le stade Soccer City à Johannesbourg.
Villes et stades
En 2005, les organisateurs réalisent une liste provisoire de treize enceintes sportives en vue d'être utilisées durant la Coupe du monde situées dans les villes suivantes : Bloemfontein,Durban, Johannesburg (deux stades), Kimberley, Le Cap, Nelspruit, Orkney, Pietersburg, Port Elizabeth, Pretoria la capitale (deux stades initialement), et Rustenburg. Le 17 mars 2006, la FIFA annonce officiellement les dix stades qui accueillent la compétition, dont la plupart connaissent un retard de construction, contrairement aux délais avancés par le comité d'organisation. Les trois stades non retenus sont situés à Kimberley, Orkney et Pretoria.
Rustenburg
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Pretoria
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Polokwane (Pietersburg)
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Nelspruit
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Royal Bafokeng Stadium
Capacité prévue : 44 530
(stade rénové)
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Loftus Versfeld Stadium
Capacité prévue : 49 365
(stade rénové)
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Peter Mokaba Stadium
Capacité prévue : 45 264
(stade rénové)
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Mbombela Stadium
Capacité prévue : 43 589
(nouveau stade)
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Johannesburg
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Johannesburg
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Soccer City
Capacité prévue : 94 700
(stade rénové)
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Ellis Park Stadium
Capacité prévue : 62 567
(stade rénové)
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Le Cap
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Port Elizabeth
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Bloemfontein
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Durban
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Green Point Stadium
Capacité prévue : 66 005
(nouveau stade)
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Nelson Mandela Bay Stadium
Capacité prévue : 46 082
(nouveau stade)
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Free State Stadium
Capacité prévue : 45 058
(stade rénové)
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Moses Mabhida Stadium
Capacité prévue : 69 957
(nouveau stade)
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Préparation
Cinq nouveaux stades ont été construits pour le tournoi (trois lieux de matchs et de deux nouveaux terrains d'entrainement), et cinq des sites existants ont être améliorés. Les coûts de construction devraient être de 8.4 millards ZAR
En plus des stades construits et mis à niveau, l'Afrique du Sud envisage également d'améliorer ses infrastructures actuelles de transport public dans les différentes villes, avec des projets tels que le Gautrain et le nouveau système de Bus Rapid Transit (BRT) intitulé Rea Vaya . Danny Jordaan, le président du comité d'organisation de la Coupe du monde 2010, a dit qu'il attend que tous les stades pour le tournoi soient finis en octobre 2009
Le pays va également mettre en œuvre des mesures spéciales pour assurer la sûreté et la sécurité des touristes locaux et internationaux fréquentant les matches en conformité avec les exigences standards de la FIFA, y compris une restriction temporaire des opérations de vol dans l'espace aérien entourant les stades
Une conférence sur le football comme instrument de lutte contre le racisme et la xénophobie, en vue de la Coupe du monde 2010, devait se tenir le 27 mars 2009. Cédant aux pressions de Pékin, l’Afrique du Sud n’attribua pas de visa au Dalaï Lama invité à cette conférence, entraînant les protestations du ministre de la Santé sud-africain Barbara Hogan et des prix Nobel de la Paix Frederik de Klerk et Desmond Tutu qui devaient aussi participer à cette conférence, finalement reportée sine die
Le paquebot Queen Elizabeth 2 devrait être acheminé vers le port du Cap à l'occasion de la Coupe du monde de football de 2010, pour être stationné à proximité du Green Point Stadiumet du Victoria & Alfred Waterfront comme hôtel flottant
Vuvuzela : l'identité sonore du mondial 2010
La vuvuzela, instrument d'environ un mètre de long, a reçu de vives critiques de la part des spectateurs, des journalistes, des entraineurs et des joueurs. La vuvuzela est rapidement devenue le symbole, la star et le cauchemar du mondial en raison de son omniprésence sonore lors des matchs. Le joueur Lionel Messi a notamment déclaré « qu'il était absolument impossible de dire quelque chose à un équipier » sur le terrain
Classement de la Coupe du monde
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Économie autour du mondial
Le prix des places délivrées sur place est de 12 euros environ pour les matchs de poule; à noter que le salaire moyen d'un ouvrier sud-africain est de 60 euros par mois. Le prix des places « sec » délivrées par la FIFA est de 150 euros pour les premiers tours ; à cela il faut ajouter les billets d'avion, l'hébergement et les déplacements pour aller dans la ville où se jouent les matches plus les allers/retours stades/hôtels. Certains tour operators proposent des « packs » tout compris où on ne s'occupe de rien.
Le prix des places « sec » pour les phases finales atteint 1 500 euros ou plus suivant le placement dans le stade.
Les Sud-africains attendent 450 000 visiteurs entre le 11 juin et le 11 juillet. L'aéroport OR Tambo (du nom d'un ancien leader de l'ANC) est le plus gros "hub" d'Afrique ; son trafic annuel est de 12 millions de passagers. De là repartent des vols pour la Namibie, la Zambie et les chutes Victoria, le Mozambique, Madagascar et les principales villes sud-africaines qui se trouvent à 1 000 ou 1 500 km de Johannesbourg.
Le prix des places délivrées sur place est de 12 euros environ pour les matchs de poule; à noter que le salaire moyen d'un ouvrier sud-africain est de 60 euros par mois. Le prix des places « sec » délivrées par la FIFA est de 150 euros pour les premiers tours ; à cela il faut ajouter les billets d'avion, l'hébergement et les déplacements pour aller dans la ville où se jouent les matches plus les allers/retours stades/hôtels. Certains tour operators proposent des « packs » tout compris où on ne s'occupe de rien.
Le prix des places « sec » pour les phases finales atteint 1 500 euros ou plus suivant le placement dans le stade.
Les Sud-africains attendent 450 000 visiteurs entre le 11 juin et le 11 juillet. L'aéroport OR Tambo (du nom d'un ancien leader de l'ANC) est le plus gros "hub" d'Afrique ; son trafic annuel est de 12 millions de passagers. De là repartent des vols pour la Namibie, la Zambie et les chutes Victoria, le Mozambique, Madagascar et les principales villes sud-africaines qui se trouvent à 1 000 ou 1 500 km de Johannesbourg.
Le bilan carbone événementiel de cette manifestation est évalué à 2,75 milllions équivalent CO2, soit 9 fois plus que la Coupe du monde de 2006 en Allemagne. Cette explosion vient du fait que l’Afrique du Sud est loin de tous les centres économiques mondiaux (notamment la triade: États-Unis, Japon, Europe) et que 80% des émissions dépendent des transports des visiteurs et participants. Pour alléger l'empreinte carbone, la FIFA et le comité sud-africain pour l’organisation locale ont lancé l'initiative « Green Goal » (littéralement But vert) : l’eau destinée à l’approvisionnement des stades est en majorité de l’eau de pluie, les denrées alimentaires sont vendues dans des emballages à usage multiple et recyclables, investissement dans des panneaux solaires pour l'alimentation électrique des stades, les spectateurs recoivent un « passeport vert » les incitant notamment à privilégier les transports publics, etc